Comment retrouver confiance en moi?
La confiance, on l’a depuis qu’on est tout petit. Mais un ou plusieurs événements font qu’elle s’estompe. Parfois elle revient facilement, d’autres fois il faut faire un travail sur soi pour la retrouver. C’est ce que j’ai fait et je vous partage aujourd’hui 3 étapes que je m’efforce de pratiquer.
Premièrement : Identifier quand et d’où vient la perte de confiance
L’objectif ici est de comprendre d’où vient le manque de confiance, depuis quand il est survenu.
Le manque de confiance résulte d’une conséquence, d’un effet secondaire, comme un symptôme. Et au lieu de cacher cet effet, il faut identifier et supprimer la cause.
Quand on est un enfant, on dit tout ce qui se passe par la tête sans se préoccuper de ce que pensera l’autre, on tombe et on se relève, on goûte à tout sans a priori, on essaye tout sans penser au jugement de l’autre, on rêve les choses en grand..Et surtout un enfant, c’est curieux et pose sans arrêt cette même question : POURQUOI?
Eh bien c’est cette question qu’il faut se poser jusqu’à ce qu’on ait la réponse, l’élément déclencheur du manque de confiance. Il faut chercher dans ses souvenirs la vraie raison de nos actions, découvrir l’élément moteur, les sentiments ressentis ou qu’on a voulu ressentir pour faire ou non telle action.
Par exemple : Pourquoi j’ai pas confiance en moi? Parce que je suis nulle. Pourquoi? Parce que j’ai pas terminé. Pourquoi? Parce que ce n’est pas vraiment ce que je veux faire.Pourquoi? Parce que je veux faire quelque chose qui me passionne davantage…
Et on se rend compte alors quelle est la raison profonde.
Deuxièmement : Dédramatiser la situation
L’objectif ici est de trouver des bénéfices malgré un résultat décevant afin de se rendre compte que chaque action a un effet positif.
Le manque de confiance résulte souvent d’une situation perçue comme négative, par exemple un échec, une peur, une déception… Directement lié à la mémoire, toute situation semblable à cet épisode négatif va être associée au manque de confiance. Il convient alors de transformer les souvenirs de cet événement pour faire en sorte de retenir le positif.
L’exercice ici est de décrire avec précision la situation : le contexte, pourquoi avoir entrepris ces actions, les sensations, les émotions ressenties, les pensées,…
Puis de chercher pourquoi je le considère comme un échec, trouver quel est l’objectif non atteint, l’émotion non ressentie…
Ensuite il faut lister les conséquences positives de cette expérience : actions entreprises, leçons apprises, autres manières de pensées acquises…
Et enfin il faut prendre conscience qu’on est toujours là malgré la douleur ressentie et que l’échec a permis de nombreuses autres choses positives.
Un échec est une épreuve, une aventure pour laquelle il faut se concentrer sur ce qu’on en a appris pour faire différemment la prochaine fois.
Troisièmement : Être bien dans sa tête et dans son corps
L’objectif est de garder la forme et de contrôler ses pensées pour avoir plus de pensées positives que de pensées négatives, de pouvoir se regarder sans complexe, ou plutôt d’accepter ses défauts. Voici mon top 10 techniques pour positiver :
N°1 : Respirer. Quand arrive le sentiment de manque de confiance, respirer lentement et profondément favorise l’oxygénation du cerveau. Ce qui est important car le manque d’oxygène diminue nos capacités. Respirer, en fermant les yeux, permet de laisser de la place au cerveau pour les pensées positives.
N°2 : Ecouter une musique qui donne confiance, dont les paroles sont réconfortantes et avec un rythme joyeux. Mes préférées : Hakuna Matata, I believe du film Honey, Who you are de Jessie J, Laisse parler les gens de Jocelyne Labylle…
N°3 : Repérer la pensée négative, la petite voix qui rabaisse comme “Je suis trop nulle” “ Je suis pas intéressante” Je n’y arriverais jamais”. Et le but est de s’en défaire. Soit visuellement, l’écrire ou la dessiner, puis la brûler ou l’écraser. Soit en étant convaincu du contraire et en se le répétant : “Je suis la meilleure”, “Je vais y arriver”.
Et pour les personnes sceptiques, comme moi, qui ont besoin que l’affirmation soit plus convaincante, il est possible d’atténuer avec la version “Je SUIS EN TRAIN DE DEVENIR la meilleure”. Et si vraiment cela ne fonctionne pas, il est possible de se répéter des proverbes ou citations positives comme “Ce qui ne tue pas rend plus fort” ou “On n’a pour limites que celles que l’on s’est fixées”.
N°4 : Se regarder dans le miroir et sourire. (même s’il est forcé, il envoie des signaux au cerveau qui génère de la bonne humeur et chasse toutes les pensées négatives) Faire un compliment à au moins une partie de son corps. Ou se regarder et dire je suis formidable/génial/le meilleur…ou je suis en train de devenir…
N°5 : Recenser tous les compliments qui ont été faits sur soi, et se remémorer quelle était l’occasion. Certaines personnes, comme moi, ont du mal à complimenter et parfois, un simple “oh génial”, ou “super” équivaut à un compliment. On retient parfois plus facilement le négatif que le positif, alors l’astuce est de tenir un carnet journalier pour noter ses réussites, se féliciter soi-même et s’offrir une récompense. Ou tout simplement noter ce qui nous as fait plaisir dans la journée.
N°6 : Faire le geste de la réussite, par exemple s’applaudir, faire un pas de danse ou se lever en secouant les bras en l’air. En faisant le geste, le cerveau l’associe directement à la réussite, une émotion positive. Donc peu importe ce que l’on est en train de faire, que ce soit au réveil, en sortant de la douche, en plein milieu du repas ou aux toilettes, faire ce geste amène des pensées positives.
N°7 : Faire du sport permet de dépasser ses limites, de progresser ou de se défouler. Et, scientifiquement prouvé par l’existence de neuromédiateurs, l’activité sportive favorise le regain d’énergie, à la fois physique et moral.
N°8 : Soigner son physique de la tête aux pieds. L’apparence physique est souvent ce que l’on remarque en premier. Il est important de porter des vêtements dans lesquels on se sent puissant et confiant, et de s’approprier la tenue. Parce que même si le port de talons est souvent associé à la puissance et l’élégance, c’est tout de même important de se sentir bien dans ses baskets et de ne pas négliger le confort et surtout sa personnalité. Il vaut mieux des chaussures peu puissantes mais une allure assurée plutôt qu’une démarche titubante avec des talons aiguisés.
N°9 : Mimétisme. Il s’agit là de prendre exemple sur l’attitude idéale. Comme la chenille Hemeroplanes triptolemus qui prend l’apparence d’un serpent lorsqu’elle se sent en danger, il s’agit là d’adopter l’attitude du dominant. Par exemple occuper l’espace et avoir une posture de vainqueur, élever la voix…
N°10 : Sortir de sa zone de confort. C’est apprendre de nouvelles choses, faire des actions inhabituelles. C’est aussi prendre des risques, et donc c’est se libérer des émotions négatives, comme la peur ou le stress, pour découvrir l’inconnu et vivre de nouvelles expériences.